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"Topoétique" de l'architecture vernaculaire rurale

Léonie Portier

Les maisons rurales ont longtemps été négligées par l’Histoire de l’art. En effet, dans l’Histoire de l’architecture, on ne retient qu’une infime partie de la production de l’époque : il s’agit des constructions emblématiques, les monuments et les productions des grands architectes. C’est le cas en Touraine, où aux côtés des prestigieux châteaux de la Loire connus dans le monde entier, et qui ont fait la renommée de la région, sont présentes des demeures plus simples : les maisons paysannes et les maisons de maître. Ces demeures communes peuvent être considérées comme de l’architecture mineure, qui ne peut pas rivaliser avec les grandes architectures dites architectures majeures. La raison de l’anonymat de ces maisons est due à l’origine de leur construction. Certaines de ces maisons sont des architectures sans architecte, faites par des non spécialistes et des personnes sans formation dans les métiers du bâtiment. On peut donc qualifier ces édifices comme étant vernaculaires. La particularité de l’architecture vernaculaire est qu’elle est propre au territoire dans lequel elle se trouve, ce sont des maisons de pays. Ainsi, le bâtiment est adapté aux besoins de ses habitants, à l’environnement et au climat de la région.

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