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Silvestre Pauline

Ce mémoire explore le rôle des seuils d’entrée dans l’architecture et leur influence sur l’expérience des usagers lorsqu’ils pénètrent dans un espace. Il interroge la manière dont les éléments d’entrée, qu’ils soient construits (portes, murs, sas) ou liés à l’expérience vécue (perceptions, ressentis), modifient la relation entre un individu et un lieu. Il explore également la dualité du seuil : à la fois « barrière physique » et « passage symbolique », influençant le premier contact avec un lieu. Par des exemples architecturaux variés (musées, services publics administratifs, bâtiments emblématiques...), ce mémoire explore les tensions entre les enjeux du seuil d’entrée. Les tensions entre la sécurité, l’accueil et l’orientation des usagers sont mises en évidence, révélant des défis importants dans la conception des entrées. Dans les lieux où la sécurité est primordiale, ces fonctions se croisent, allant parfois à l’encontre de l’expérience d’entrée des usagers. L’étude propose une réflexion sur la manière dont la conception des seuils d’entrée pourrait mieux équilibrer ces fonctions. En s’appuyant sur des enquêtes de terrain et des témoignages de professionnels, ce mémoire explore la manière dont l’entrée au commissariat est vécue. Le choix des commissariats s’impose par leur rôle majeur en tant que lieux institutionnels où la sécurité, l’accueil et l’orientation des usagers coexistent, rendant leur entrée particulièrement significative pour analyser les tensions entre ces différentes fonctions. Il s’agit alors de repenser l’entrée des commissariats comme un lieu de médiation entre l’extérieur et l’intérieur, où l’usager se sentirait à la fois protégé, sécurisé et accueilli.

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