Cerceau Anaëlle
Face au sur-tourisme qui se développe à partir du milieu du XXe siècle, le mouvement slow tourisme a émergé, reprenant les valeurs des premiers départs en vacances populaires. Ainsi, les mobilités douces d’autrefois deviennent les mobilités d’aujourd’hui et de demain, dans la manière dont le slow tourisme propose une approche immersive locale et durable. Les valeurs de liberté et d’autonomie liées à cette pratique émergente inspirent de nombreux designers et concepteurs dans la manière de repenser l’habitat temporaire mobile. Ces valeurs restent cependant un défi pour les personnes à mobilité réduite dans un contexte d’accessibilité. L'analyse de quelques habitats nomades contemporains met en lumière ce manque de considération. Par le biais d’enquêtes de terrain, on observe également l’absence d’aménagements le long des parcours voies vertes, destinés à cette pratique du slow tourisme. Les personnes en situation de handicap adaptent leurs comportements pour se conformer à la société, tandis que les aménagements proposés accentuent leurs distinctions en créant des catégories spécifiques.