Les Mots Voyageurs avec Malte Martin : Jours 1 et 2

Depuis ce lundi, les étudiant·e·s de DSAA 1 travaillent autour des « Mots Voyageurs » : ces mots français venus d’ailleurs qui portent l’héritage de leur origine et étymologie.

Quatre groupes expérimentent alors avec toutes sortes d’outils sur quatre mots différents : Agora, Horde, Sucre et Drache. L’objectif final est de proposer une battle (typo)graphique qui sera performée à La Condition Publique ce vendredi 16 septembre lors du vernissage de l’exposition « Les Mots Voyageurs ». Chaque jour, l’avancée des travaux sera documentée par les étudiant·e·s sur ce site, les articles faisant office de journal de bord du workshop.

AGORA : Inès El Kerraz, Alice Corde et Corentin Fernandez 

Ces deux premiers jours ont été l’occasion de repenser l’outil et le format à travers une démarche exploratoire presque aléatoire. Cette recherche créative plus poussée vis à vis du corps en mouvement et du geste graphique ont permis d’appréhender l’objet différemment de sa fonction utilitaire première. 

Entre des recherches sur les différentes strates du mot agora et des interactions toile/corps engagées, la question du geste et de la posture dans la création artistique ont permis d’ouvrir une démarche davantage tournée sur les sensations naissant de la graphie performatrice.

HORDE : Axelle Châtelet, Tess Bury et Jean-Baptiste Marcel

Les expérimentations du premier jour ont permis de préciser les choix graphiques pour l’écriture du mot horde. La piste privilégiée est la représentation du passage d’une horde, symbolisé par la marque des chaussures.

SUCRE : Romy Warembourg, Sarah Beausoleil et Samuel Ouverlot

En grains, en cubes, ou liquide, le sucre existe sous plusieurs formes et textures. L’équipe assignée à ce mot a tenté pour ce premier jour d’explorer ses diverses facettes. Le deuxième jour de workshop, l’équipe sucre se met à la pâtisserie ! Miel, sirop d’agave et poches à douille deviennent leurs essentiels. Leur objectif : trouver la recette parfaite qui vous donnera l’eau à la bouche lors de la performance vendredi.

DRACHE : Jeanne Hugé et Emma-Jade De Moor

Au sein de la liste de mots proposée par Malte Martin, le choix du mot drache sonnait comme une évidence. Toutes les deux originaires du Nord de la France, l’expérimentation cherche à rendre hommage à la drache régionale : surprenante et violente, qui frappe avec un rythme reconnaissable. Les premières expérimentations visent donc à transmettre ce sentiment inquiétant, inattendu et apocalyptique.

Rendez-vous demain pour la suite de ces émulsions créatives !